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Libération
Calumet de la paix

Mélenchon souhaite un «pacte de non-agression» à gauche

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Le leader de LFI, qui ne croit pas trop à la «dream team» espérée par Yannick Jadot, se dit prêt à signer un accord de «cessez-le-feu» entre les familles de la gauche.
Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot à Paris le 11 mars. (Raphael Lafarge/ABACA)
publié le 9 avril 2021 à 11h36

Jeudi, en fin de matinée, le président des députés Insoumis ouvre la porte de son bureau, au Palais Bourbon, à une petite poignée de gratte-papier. Jean-Luc Mélenchon fait le point sur la situation politique. Le député de Marseille, déjà en campagne pour l’Elysée, guette son téléphone : un appel en absence de Yannick Jadot. L’écologiste passe ses journées au bout du fil – avec toutes les têtes de la gauche – pour organiser sa réunion afin d’évoquer la présidentielle. Elle devrait se tenir la semaine prochaine.

Jean-Luc Mélenchon sera loin : il s’envole dimanche en Equateur puis en Bolivie mais un insoumis le représentera. «Nous ne refusons jamais les réunions, il y a une réunion quelque part ? Très bien, vive la réunion», dit le candidat à la présidentielle sans vraiment y croire. Cette histoire d’union de la gauche le fait sourire. Qui peut imaginer les socialistes, les communistes, les écologistes et les insoumis main dans la main lors de la prochaine présidentielle ?

Un autre sujet tient à cœur à Jean-Luc Mélenchon. Il prend un air plus sérieux au moment d’évoquer une autre forme d’union. Ça donne : «Je dis stop, stop, on arrê