(Cet article est extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Jeudi, en fin de matinée, le président des députés Insoumis ouvre la porte de son bureau, au Palais Bourbon, à une petite poignée de gratte-papier. Jean-Luc Mélenchon fait le point sur la situation politique. Le député de Marseille, déjà en campagne pour l’Elysée, guette son téléphone : un appel en absence de Yannick Jadot. L’écologiste passe ses journées au bout du fil – avec toutes les têtes de la gauche – pour organiser sa réunion afin d’évoquer la présidentielle. Elle devrait se tenir la semaine prochaine.
Jean-Luc Mélenchon sera loin : il s’envole dimanche en Equateur puis en Bolivie mais un insoumis le représentera. «Nous ne refusons jamais les réunions, il y a une réunion quelque part ? Très bien, vive la réunion», dit le candidat à la présidentielle sans vraiment y croire. Cette histoire d’union de la gauche le fait sourire. Qui peut imaginer les socialistes, les communistes, les écologistes et les insoumis main dans la main lors de la prochaine présidentielle ?
Un autre sujet tient à cœur à Jean-Luc Mélenchon. Il prend un air plus sérieux au moment d’évoquer une autre forme d’union. Ça donne : «Je dis stop, stop, on arrê