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Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen

Mélenchon, Tondelier et Castets… A gauche, chacun a sa conception de l’union, mais certains sont plus doués pour créer des tensions

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Pour le leader insoumis, une candidature unique de la gauche à la prochaine présidentielle ne se conçoit que derrière lui dès le premier tour. La cheffe des écologistes et la candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire préfèrent, elles, faire les choses dans l’ordre.
Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 7 juillet. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 2 décembre 2024 à 8h13

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Pour Jean-Luc Mélenchon, on ne le découvre pas, l’union ne peut exister qu’en rang derrière lui, autour du programme de La France insoumise. Et c’est à prendre ou à laisser. Il est certes celui qui a le plus d’expérience des élections présidentielles, avec trois défaites au compteur et une troisième place à 22 % lors de la dernière édition, et sa formation est probablement celle qui a le plus travaillé sur le fond cette dernière décennie. Mais il faudrait être aveugle ou très naïf pour imaginer l’ensemble des forces de gauche se ranger naturellement derrière lui dès le premier tour de la prochaine présidentielle, que celle-ci ait lieu de façon anticipée ou comme prévu en 2027. «Nous sommes partisans d’une candidature commune. On se l’est dit dix fois, sur la base du programme. Et comme nous irons avec le programme, eh bien, vient qui veut, il est bienvenu», a-t-il lancé vendredi lors d’un discours devant des militants à Paris, évoquant une «offre fédérative».

Appel à une «candidature commune» de la gauche

De l’union qu’il appelle de ses vœux pour espérer enfin se qualifier au second tour, Mé