Plus d’un mois et demi après le second tour des élections législatives, où le Nouveau Front populaire est sorti en tête, La France insoumise menace ce dimanche 18 août d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron. La formation de Jean-Luc Mélenchon accuse le président de la République de «coup de force institutionnel contre la démocratie» pour son refus «de prendre acte» du résultat du scrutin de juillet en nommant un Premier ministre issu des rangs de la gauche. Libé fait le point sur cette procédure complexe prévue par la Constitution mais hautement improbable.
Comment la procédure fonctionne-t-elle ?
La destitution du chef de l’Etat est une hypothèse envisagée dans la Constitution de la Ve République, dans le cadre de l’article 68, entré en vigueur en 2007 et précisé par une loi organique en 2014.
Le texte prévoit que «le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat». Reste à définir ce qui entre dans la définition des éventuels «manquements» d’Emmanuel Macron. Le constitu