Moins de neuf mois après son arrivée à Matignon, François Bayrou a entonné son chant du cygne, lundi 25 août. En annonçant la tenue d’un vote de confiance à l’Assemblée pour faire passer son budget austéritaire, le Premier ministre s’est attiré des promesses de renversement de l’opposition, le 8 septembre. Des promesses auxquelles une partie des députés n’entendent pas s’arrêter. Sur France Inter mardi 26 août, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a assuré que ses troupes engageraient une procédure de destitution visant Emmanuel Macron, consécutive à ce probable départ du Béarnais, qui rejoindrait alors Michel Barnier dans la catégorie peu enviable des Premiers ministres mis en minorité en moins d’un an.
Les raisons n’ont guère différé par rapport à septembre 2024, où il était question de répliquer à un «coup de force institutionnel», comme les troupes insoumises en accusaient le président de la République quand ce dernier se refusait à nommer une Première ministre de gauche malgré la victoire du Nouveau Front p