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Ils avaient échafaudé et peaufinaient des plans d’action semblables au mode opératoire des terroristes d’extrême droite qui ont frappé aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande ou en Europe au nom de cette «Racial Holy War», ou «guerre sainte raciale» profondément ancrée dans le logiciel idéologique des suprémacistes. Ils, ce sont les seize personnes qui comparaissent jusqu’au 2 juillet au tribunal de Paris pour association de malfaiteurs terroriste. Leur nom de groupe, AFO. Action des forces opérationnelles. Ils voulaient s’en prendre à des «imams radicalisés», au rappeur Médine, voulaient empoisonner de la nourriture halal. Ce procès est-il révélateur de la menace terroriste d’extrême droite en France ? Quels sont les points communs entre ces prévenus et les terroristes Anders Behring Breivik ou Brenton Tarrant ? Quelle est leur idéologie et comment sont-ils influencés ? On répond à ces questions avec nos journalistes spécialistes de l’extrême droite Maxime Macé et Pierre Plottu.