Le corps d’une enfant de 12 ans retrouvé vendredi dans une malle en plastique dans le XIXe arrondissement de Paris. Une fillette morte dans des circonstances encore floues mais dont l’atrocité ne fait aucun doute. Dès que l’information a commencé à se répandre, chacun d’entre nous a été saisi d’effroi. On a tous pensé à la détresse des parents et des proches de la petite Lola, frappés par l’horreur, mais aussi, c’est humain, à nos propres enfants, neveux… Il y a dans de telles circonstances une forme de compassion nationale, aussi sincère que rassurante sur notre humanité collective face à un acte sidérant par son inhumanité. L’émotion avait été de la même intensité, par exemple, lors de la disparition de la petite Maëlys à l’été 2017.
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Mais quasi instantanément, comme dans nombre de faits divers, surtout quand ils ont un retentissement national, on a vu se mettre en place une mécanique de la récupération qui ne s’embarrasse pas de grand-chose. Ajoutant la nausée à la sidération. On a appris très vite que la principale suspecte – qui a été mise en examen lun