Députés de la majorité applaudis par la gauche contre parlementaires de droite et d’extrême droite. Mardi après-midi, pour la séance des questions au gouvernement, l’hémicycle de l’Assemblée nationale s’est scindé en deux camps irréconciliables au sujet du meurtre de la jeune Lola. Soit entre un côté décidé à politiser le drame en pointant la responsabilité du gouvernement et un autre bord, indigné par la récupération politique de l’affaire. «Si la pudeur avait dû m’empêcher de vous poser cette question, la colère n’a pu m’en dissuader», a attaqué le premier Eric Pauget, élu Les Républicain (LR) des Alpes-Maritimes. «Par le laxisme de votre politique d’immigration, cette enfant a été martyrisée, violée et tuée par une clandestine qui faisait pourtant l’objet d’une OQTF, a poursuivi le proche de Valérie Pécresse, sous les vivats des bancs du Rassemblement national. Oui l’expulsion des délinquants doit être une obligation et automatique car une fois de plus le lien entre immigration incontrôlée et criminalité est évident.»
«Un peu de décence»
«Faire de la petite politique, de la petite poloche, se servir du cercueil d’une gamine de 12 ans comme on se sert d’un marchepied, c’est une honte», s’est indigné Eric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, applaudi pa