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Michel Barnier affiche sa grande sérénité avant la motion de censure de la gauche

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Selon son entourage, le Premier ministre est «serein» avant sa première motion de censure, face à laquelle il ne compte pas changer d’attitude, appelant chacun à «la responsabilité».
Le Premier ministre, Michel Barnier, à l'Assemblée nationale, mardi 1er octobre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 7 octobre 2024 à 10h44

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La perspective d’affronter sa première motion de censure, mardi 8 octobre dans l’après-midi, n’a pas l’air d’empêcher Michel Barnier de dormir. Sans doute parce qu’elle n’a aucune chance d’être adoptée et de faire tomber son tout jeune gouvernement, le RN refusant de voter le texte déposé par la gauche. Aussi parce que le Premier ministre a d’autres sujets de préoccupation, notamment la présentation du budget aux 60 milliards d’économie, prévue jeudi 10 octobre.

Quoi qu’il en soit, Matignon affiche sa tranquillité à l’approche de cette échéance, nous faisant par exemple savoir que ce week-end un moment de trava