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Michel Barnier distribue les baffes à tout le monde… sauf à Marine Le Pen

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Dans sa réponse aux présidents de groupe de l’Assemblée, le Premier ministre avait glissé un petit scud pour chacun. Mais la leader d’extrême droite, conciliante avec lui, a été épargnée.
Marine Le Pen (en veste blanche) lors du discours de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale, à Paris le 1er octobre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 2 octobre 2024 à 10h38

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«Il faut que vous vous habituiez, les uns et les autres, à ce que je dise ce que je pense.» En répondant aux discours des présidents de groupe de l’Assemblée, le soir du mardi 1er octobre après sa déclaration de politique générale, Michel Barnier a dit le fond de sa pensée et, quoique dans son style caractéristique fait de modération et de formules de politesse, distribué une petite tournée de gifles.

La première était pour la gauche. Répétant à Gabriel Attal qu’il n’est «pas sectaire», le Premier ministre s’est soudain tourné vers les rangs du NFP pour ajouter que «le sectarisme est une preuve de faiblesse». Le chef des députés Ensemble pour la République a pu se croire épargné mais son tour est venu quelques instants plus tard : «Monsieur Attal, je serai très attentif à vos propositions d’économies supplémentaires – très attentif – pour faire face à un déficit que j’ai trouvé en arrivant.» Croyant d’abord à un compliment, l’intéressé a applaudi la première partie de la phrase avant de redesc