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Hémicycle

Michel Barnier nommé Premier ministre : quand affrontera-t-il la nouvelle Assemblée ?

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Entre l’examen du budget et de possibles motions de censure, l’épreuve de l’hémicycle s’annonce rude pour le nouveau locataire de Matignon. Sauf ouverture d’une session extraordinaire, les séances reprendront le 1er octobre.
A l'Assemblée nationale le 8 juillet. Les sessions extraordinaires ont habituellement lieu en juillet et en septembre. (Albert Facelly/Libération)
publié le 5 septembre 2024 à 13h48

Après la décantation élyséenne, la marmite parlementaire. Nommé à Matignon par Emmanuel Macron ce jeudi 5 septembre, cinquante et un jours après la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement, Michel Barnier va désormais se frotter à l’Assemblée nationale. Son premier rendez-vous avec les députés pourrait être sa déclaration de politique générale, prévue à l’article 49 alinéa 1 de la Constitution. Rien ne l’y oblige, même si tous les chefs de gouvernement sous Emmanuel Macron – Edouard Philippe, Jean Castex, Elisabeth Borne et Gabriel Attal – s’y sont collés. «Un Premier ministre n’est pas juridiquement obligé de la faire, mais c’est politiquement très sensible», confirme Mélody Mock-Gruet, docteure en droit public, enseignante à Sciences-Po et autrice du Petit Guide du contrôle parlementaire (L’Harmattan, 2023).

Seule obligation à respecter pour cet exercice rituel de la Ve République : la présence des parlementaires dans l’hémicycle. Or, les députés n’y siègent pas de manière ininterrompue. La Constitution prévoit une session ordinaire «de plein droit» du 1er octobre au dernier jou