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Un coup de pression bienvenu. Pour obtenir d’Emmanuel Macron le respect du résultat des urnes et la nomination d’un gouvernement qui mettra en œuvre des mesures de progrès social, les syndicats (hors CFTC, qui revendique de ne pas faire de commentaire politique) montent au front, et ils ont bien raison. Ils font partie de cette société civile qui a œuvré de façon déterminante à la constitution d’un puissant front républicain contre l’extrême droite et qui appelle de ses vœux un retour de la gauche au pouvoir, après sept ans de macronisme pendant lesquels les droits des travailleurs comme des chômeurs, mais aussi le dialogue social, ont été piétinés. En 1936, au moment du Front populaire originel, de larges mobilisations avaient accompagné la victoire, comme l’exercice du pouvoir, du gouvernement Blum.
L’appel de certains (notamment la CGT) à se rassembler devant les préfectures et aux abords de l’Assemblée nationale le 18 juillet – date du début de la nouvelle session parlementaire – ou la menace de grèves au moment des Jeux olympiques («Il n’y aura p