Menu
Libération
Gros bras

«Milice fasciste» à Rennes : une enquête ouverte après des violences de l’équipe du «Jarl», un ancien candidat d’extrême droite

Article réservé aux abonnés
Des agents de sécurité d’une boîte de nuit rennaise sont accusés d’avoir violenté des participants à une «free party» non autorisée dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 mars. Marie Mesmeur, députée LFI de la première circonscription d’Ille-et-Vilaine, a saisi le procureur.
Capture d'écran d'une vidéo de l'Union pirate, syndicat étudiant rennais. (DR)
publié le 10 mars 2025 à 19h43

Les images ont fait le tour du web. Samedi soir, des participants d’une «free party» non autorisée organisée à Rennes suite à la manifestation féministe du 8 mars ont vu surgir une équipe de videurs d’une boîte de nuit voisine. A leur tête, Yovan Delourme, 49 ans et codirigeant dudit club, qui est aussi influenceur et a été candidat suppléant pour Reconquête aux législatives de 2022. Des images diffusées en ligne montrent son équipe asperger de gaz lacrymogène des personnes n’opposant pas de résistance, ou cogner la tête d’un jeune homme sur le sol alors qu’il était maîtrisé. L’Union pirate, un syndicat étudiant rennais qui a alerté sur ces faits, dénonce sur X des méthodes «illégales». Plusieurs élus La France insoumise (LFI) se sont également indignés, fustigeant l’action d’une «milice fasciste». «J’ai déposé un article 40 pour signaler ces faits de violences au procureur de la République», explique à Libé Marie Mesmeur, députée LFI de la première circonscription de l’Ille-et-Vilaine. Une enquête a été ouverte.

Il était aux alentours de 2 heures du matin, dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 mars, lorsque 150 personnes se sont réunies devant un cinéma désaffecté depuis 2019, relate notamment Ouest-France. Selon