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A l’écouter, c’est comme si Emmanuel Macron, dans sa grande sagesse, offrait avec ces législatives anticipées une occasion aux Français de corriger leur erreur de juin 2022, ce vote qui l’a privé de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Réduisant, dans sa conférence de presse ce mercredi 12 juin, le résultat des européennes à la seule expression d’une «colère», il continue de croire en sa capacité à constituer un bloc central enfin majoritaire, en rassemblant la droite qui rejette l’alliance enclenchée avec le Rassemblement national par le président de LR, Eric Ciotti, mais aussi des sociaux-démocrates, des écologistes, des communistes ou des radicaux de gauche ne se reconnaissant pas dans la dynamique du nouveau Front populaire avec La France insoumise.
Voilà une démarche qui est censée être au cœur de la proposition macronienne depuis 2017 et