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Moins d’argent pour les départements : «Si on touche à ces budgets, c’est la cohésion sociale qui va s’effondrer»

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Réunis à Angers pour leurs «assises», les 103 présidents de conseils départementaux reçoivent ce vendredi 15 novembre le Premier ministre, Michel Barnier, avec l’ambition de voir le gouvernement revenir sur les plus de 2 milliards d’économies inscrites au budget 2025.
Le Premier ministre, Michel Barnier, jeudi 13 novembre 2024 à Bruxelles. (Simon Wohlfahrt /AFP)
par Maxime Pionneau, Correspondant à Angers
publié le 15 novembre 2024 à 7h30

Eux ne l’attendent pas avec des fourches ou des tracteurs mais les 103 présidents des départements de France ont, selon leur chef de file, François Sauvadet, «beaucoup de choses à dire» à Michel Barnier qui se rend ce vendredi 15 novembre dans la matinée à Angers (Maine-et-Loire) pour clôturer leur congrès annuel. «Les yeux dans les yeux», le patron de la Côte-d’Or compte dire au Premier ministre tout le mal qu’il pense de la «vision comptable de Bercy». Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit toujours une coupe budgétaire de 2,2 milliards d’euros dans les crédits destinés aux départements. Jeudi 14 novembre, en ouverture de ces «assises», Sauvadet a menacé l’Etat d’une «onde sismique» si ces économies sont maintenues : «Jamais les départements n’ont été aussi reconnus pour leur action en direction des plus fragiles. Jamais ils n’ont été aussi menacés dans leur existence.» Applaudissements.

Juste avant lui, la présidente du conseil départemental du Maine-et-Loire, Florence Dabin (centre droit) a égrené les noms de ses confrères et consœurs en les accola