(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Du miel et des appels
Un instant, mercredi, on a cru qu’Arnaud Montebourg avait définitivement renoncé à la présidentielle. Mais c’était une erreur de titraille du Parisien. Car le producteur de miel n’a renoncé à rien. L’ancien ministre de François Hollande précise sa pensée ce jeudi sur France Inter, assurant que sa «position est tout à fait claire» : «Aujourd’hui, je ne suis pas candidat. Il y a trop de candidatures. En revanche, je suis disposé à travailler à une candidature unique et je suis disponible pour cette perspective.» Et celui qui confie avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2017 mais ne le croit plus capable de rassembler la gauche d’ajouter : «En l’état, je ne suis pas candidat, mais ça peut changer.» On résume : Montebourg n’est donc pas candidat parce qu’il y a trop de candidats mais reste candidat pour être le seul candidat.
Suggestion
Le constat que l’Insoumis en chef ne peut plus unifier la gauche, Olivier Faure le fait sien aussi. Le patron du PS, accusé dans son camp de favoris