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Mort de Nahel Merzouk : la tactique de Retailleau pour défendre le policier tireur

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Mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterredossier
Pour résumer la pensée du ministre de l’Intérieur au fil des ans : il ne faut pas profiter de la mort de Nahel en 2023 pour faire le procès de la police, mais pour défendre l’agent on peut contextualiser avec les conditions de travail difficiles des policiers.
Bruno Retailleau s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, le 4 mars. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 12 mars 2025 à 11h29

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Mercredi dernier, le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, s’est rendu au commissariat de Nanterre pour transmettre un «message de soutien» aux policiers. Une démarche tout à fait sympa effectuée après la réquisition du parquet demandant le renvoi pour meurtre du policier ayant tiré mortellement sur Nahel Merzouk en juin 2023. Qu’en pense le boss de Brugère, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau ? Que du bien. «Notre rôle est de faire respecter la présomption d’innocence, assure-t-il sur RTL ce mercredi. Et désolé, il y a eu une décision du juge mais ce n’est pas la dernière décision. Il y aura demain un jury populaire qui devra […] décider si le policier était en état de légitime défense ou non.»

Retailleau refuse donc de voir dans la démarche de son préfet une quelconque «pression» vis-à-vis des juges. Ça le fait même rire rien que d’y penser. Mais le ministre de l’Intérieur a tout de même un argumentaire que ne renierait pas la défense. «Ce que je veux