«Quand on donne le sentiment au plus haut niveau que la violence serait plus écoutée que la parole, on récolte des graines de colère dont les fruits ont un goût très amer. Les jeunes que je rencontre me disent “Monsieur, quand on parle on ne nous écoute pas, il faut que l’on brûle, que l’on casse pour qu’on nous entende.” Je n’approuve pas, je suis le premier à condamner toutes les violences. Mais la détresse et le manque de considération des jeunes, dans un certain nombre de quartiers, sont-elles entendues ?
«On a besoin d’une action beaucoup plus forte sur les inégalités : l’éducation, le logement, l’accès à la culture et au sport… Il est là, le sujet. Il y a encore des communes qui refusent de jouer le jeu de la mixité sociale. Personne n’a de baguette magique, mais lorsque l’on est aux commandes d’un pays, il faut valoriser, inclure, rassembler. Et ne pas mépriser. Bien s