Notre-Dame-de-Paris a sonné le glas et la classe politique a rendu hommage, dans son ensemble, au pape François, mort lundi 21 avril, à 88 ans. Premier pape originaire d’Amérique latine, Jorge Mario Bergoglio entretenait des relations distantes et méfiantes avec la France, un sentiment renforcé par son absence remarquée à la réouverture de la cathédrale, en décembre 2024. Qu’importe. Sa popularité, acquise depuis son élection au Saint-Siège en 2013, après la démission de Benoît XVI, a pris le pas sur les bisbilles d’hier. «De Buenos Aires à Rome, le pape François voulait que l’Eglise apporte la joie et l’espoir aux plus pauvres. Qu’elle unisse les hommes entre eux et avec la nature. Puisse cette espérance ressusciter sans cesse au-delà de lui», a écrit sur le réseau X Emmanuel Macron, adressant ses «pensées» aux catholiques et «au monde éploré».
Ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy ont eux aussi rendu hommage au jésuite argentin, soulignant, chacun à