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Analyse

Assassinat dans une mosquée du Gard : pour Valls et Retailleau, un acte «anti-musulman», pas «islamophobe»

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Contrairement à d’autres figures, notamment le Premier ministre François Bayrou, les ministres des Outre-Mer et de l’Intérieur ont récusé cette notion, jugée anti-laïque.
Manuel Valls à Madagascar, le 23 avril 2025. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 27 avril 2025 à 17h31
(mis à jour le 27 avril 2025 à 18h39)

Si l’unanimité était de mise parmi les politiques pour condamner le meurtre d’un fidèle musulman commis vendredi 25 avril dans une mosquée au nord d’Alès, il n’en était pas de même pour le qualifier. «Islamophobe» ? De nombreuses figures de gauche ont mis le terme en avant, pour souligner la haine anti-musulman qui semble, selon les éléments connus à ce jour, avoir motivé l’acte. «L’islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables», a commenté le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, la députée LFI Clémence Guetté estimant quant à elle que «les médias et les politiques, de l’extrême droite et d’ailleurs, qui participent à ce climat islamophobe ont une immense responsabilité».

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