Il a posé sa tête sur le billot, sachant que cette huitième motion de censure ne serait pas la bonne. «Il n’y a rien de plus facile que de faire tomber le gouvernement. Vous avez tous, et pas seulement d’un bord ou de l’autre, le gouvernement entre vos mains», a admis François Bayrou, mardi 1er juillet à l’Assemblée nationale, convenant volontiers que «la position de fragilité» de son équipe n’était plus à prouver. Puisque le Rassemblement national avait prévenu qu’il ne joindrait pas ses voix à la motion de censure déposée par les députés socialistes après l’échec du «conclave» entre les syndicats et le patronat, le Premier ministre s’est permis de narguer la gauche de l’hémicycle. «Je délivre au groupe socialiste un certificat d’opposition de mécontentement, d’indignation», a-t-il provoqué, comme s’il ne s’agissait pour le PS que de
Assemblée nationale
Motion de censure : le PS échoue à mettre Bayrou à la retraite
Article réservé aux abonnés
François Bayrou mardi 1er juillet à l'Assemblée nationale. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 1er juillet 2025 à 20h35
Dans la même rubrique