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Municipales 2026 : la gauche déjà sur le pied de guéguerre

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Élections municipales 2026dossier
A un an et demi du scrutin, les partenaires du Nouveau Front populaire veulent confirmer les bons résultats de 2020. Mais dans bien des villes, les socialistes craignent de voir une alliance entre écologistes et insoumis se constituer contre eux.
Marine Tondelier, Olivier Faure, Manuel Bompard et Yannick Jadot (derrière), à Paris le 13 juin 2024. (Rémy Artiges/Libération)
publié le 28 janvier 2025 à 16h11
(mis à jour le 2 février 2025 à 17h37)

L’épisode est passé inaperçu, au milieu d’une actualité politique nationale particulièrement dense. Le 7 novembre, un élu municipal écologiste de Montpellier, Manu Reynaud, est exclu par son parti pour un «comportement contraire aux valeurs» de celui-ci. Concrètement, il lui est reproché une trop grande proximité avec le maire socialiste de la ville, Michaël Delafosse. Contre ce dernier, Julia Mignacca, porte-parole locale des Ecologistes sur place, appelle à «constituer une opposition unifiée et résolue» avec La France insoumise en vue des municipales de 2026. Un an et demi avant le scrutin, dans bien des villes du pays, les préparatifs s’accélèrent. Et certains socialistes sonnent déjà l’alerte : et si leurs deux principaux partenaires au sein du Nouveau Front populaire (NFP) s’alliaient à cette occasion contre eux, un an avant l’élection présidentielle ?

Car malgré la création du NFP, la perspective d’une candidature unique à la présidentielle s’est dissipée et bien des affrontements locaux s’annoncent, qui pourraient préfigurer la suite. Chaque camp a commencé un monumental travail d’analyse, listant les villes à conserver, à conquérir, et avec quelles alliances potentielles. Le Parti socialiste, qui a repris des forces et de l’orgueil, mise beaucoup sur ce scrutin, où il reste le plus performan