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Analyse

Pour les municipales 2026 à Paris, Rachida Dati et le dilemme de la macronie

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Malgré son statut de favorite dans les sondages, une partie croissante du camp présidentiel rechigne à se voir représenté, dans la capitale, par la clivante ministre de la Culture.
Rachida Dati à Versailles, le 4 mars 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 24 juin 2025 à 18h12

Elle les effraie, les embarrasse, il arrive qu’elle les braque et parfois… Elle les bluffe. Comment Rachida Dati s’est-elle débrouillée pour faire inscrire à l’agenda de l’Assemblée nationale, lundi 30 juin, sa réforme contestée de l’audiovisuel public qu’on croyait en bas de la pile ? Les macronistes doivent bien l’avouer, ils sont épatés par le sens de la persuasion de la ministre de la Culture qui les appelle en numéro masqué pour leur vendre son texte jusqu’à les faire craquer.

Sa détermination ne lui permet pas toujours d’arriver à ses fins. Convaincue qu’un changement de mode de scrutin à Paris l’aiderait à prendre la mairie en 2026, Dati est une grande défenseuse de la proposition de loi «PLM» (Paris-Lyon-Marseille), qui veut rapprocher le régime électoral des trois métropoles du droit commun.