«Comment allons-nous gagner le Capitole ?» L’intitulé de «l’assemblée citoyenne» organisée fin février par le député insoumis François Piquemal dans le quartier des Minimes annonce le plan de bataille : une victoire à Toulouse (Haute-Garonne) aux municipales de 2026. Réélu dès le premier tour avec plus de 25 000 voix sous la bannière du Nouveau Front populaire en juillet, le quadragénaire à rouflaquettes est à nouveau en campagne. Jean-Luc Mélenchon est venu en personne mettre sur orbite la candidature de cet ancien remuant porte-parole toulousain de l’association Droit au logement, qui, en deux ans, s’est fait un nom à Paris dans la jeune garde insoumise du Palais-Bourbon.

Toulouse figure parmi les cibles privilégiées de LFI pour les municipales l’an prochain. Lors de l’élection présidentielle de 2022, la ville avait propulsé leur candidat en tête du premier tour. Comparaison n’étant, certes, pas raison lorsqu’il s’agit de scrutins, Jean-Luc Mélenchon avait, avec plus de 72 000 voix, pulvérisé le maigre score aux municipales du maire sortant, Jean-Luc Moudenc, deux&nb