«Il faut qu’à Paris, Lyon et Marseille, un homme vaille désormais une voix.» Comme le président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Sylvain Maillard, le 12 novembre dans la Tribune dimanche, ils sont quelques-uns à se relayer ces dernières semaines pour relancer l’idée d’une réforme du mode de scrutin dans les trois plus grandes villes françaises. Maillard assure même qu’une proposition de loi «sera déposée en décembre», avec l’objectif d’un texte adopté avant fin 2024.
Les électeurs sont pour le moment appelés à voter pour leur maire d’arrondissement ou de «secteur» – la fusion de deux arrondissements à Marseille. Ce n’est qu’ensuite, en fonction de grands électeurs issus de ce premier scrutin, que le maire de la ville est désigné. Actuellement, ils sont tous de gauche : les socialistes Anne Hidalgo et Benoît Payan pour Paris et Marseille, l’écologiste Grégory Doucet pour Lyon.
Nécessité d’un «consensus»
«Il faut que le mode de scrutin dans ces trois villes soit le même qu’ailleurs car cela coupe celles-ci en deux. Leurs maires ne s’occupent pas de la totalité de la ville mais uniquement des arrondissements qui correspondent à leur électorat», fait valoir Sylvain Maillard dans la Tribune dimanche, par ailleurs sur les rangs en macronie pour tenter de déloger les social