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En campagne

Municipales à Paris : Rachida Dati au défi de l’unité des droites

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Élections municipales 2026dossier
L’entrée au gouvernement de l’élue parisienne début 2024 a fracturé la droite parisienne, scindée en trois groupes distincts au Conseil de Paris. Avec les macronistes, le Modem et Horizons, l’union sera pourtant capitale pour battre la gauche en 2026.
Rachida Dati à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 18 janvier 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 11 mars 2025 à 23h22

Le trône parisien ? La droite court après depuis 2001. Après les règnes de Jacques Chirac et de Jean Tiberi, la formation gaulliste perdait cette année-là l’hôtel de ville. Le prix de la baston entre le maire RPR sortant et Philippe Séguin. Chirac n’avait-il pas lui-même affronté en 1977 Michel d’Ornano, alors maire de Deauville, soutenu par Valéry Giscard d’Estaing, son grand rival ? Dans la capitale, les divisions à droite sont une spécialité locale. «On a payé le prix de l’improvisation, observe David Alphand, élu Les Républicains au Conseil de Paris et proche de Rachida Dati. Philippe Séguin arrivait d’Epinal, Nathalie Kosciusko-Morizet de l’Essonne…»

Candidate à la succession d’Anne Hidalgo, Rachida Dati fait savoir qu’elle se prépare. «Mon objectif, c’est Paris», disait-elle en janvier 2024, sitôt nommée ministre de la Culture. Déjà en lice en 2020, la maire du VIIe arrondissement connaît la condition sine qua non d’une victoire : rassembler derrière elle les chapelles de la droite et du centre – LR,