Palais de l’Elysée, mardi 16 janvier. Le président de la République répond aux questions des journalistes depuis une grosse heure déjà quand le cas de Rachida Dati s’invite dans la conférence de presse. Le chef d’Etat a-t-il promis à la maire du VIIe arrondissement qu’il la soutiendrait pour les municipales parisiennes de 2026 si elle acceptait de devenir sa nouvelle ministre de la Culture ? «Nous n’avons pas parlé de Paris», assure-t-il tout en reconnaissant que ses interlocuteurs du soir «auront du mal à le croire». Puis il enchaîne : «La seule chose que je veux pour Paris, c’est qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu’à Amiens, à Besançon ou ailleurs.» Voilà le gouvernement et le Parlement chargés de discuter d’une réforme de la loi «Paris, Lyon, Marseille» (dite PLM) pour «revenir au droit commun», dixit Macron.
Depuis 1982, ces trois villes sont effectivement soumises à un mode de scrutin différent du reste de la France pour les municipales. Avec la loi PLM, tout se joue en plusieurs temps. Car, contrairement aux autres communes françaises, l’élection pour élire le maire s’organise d’abord au niveau des arrondissements. Et non à celui de la ville. Chaque secteur forme donc son propre conseil selon les résultats des deux tours de vote. Ce