2026, c’est encore loin. Pourtant, à Paris, les prochaines municipales sont déjà dans tous les esprits. Depuis 2020 et sa défaite au second tour, la taulière de la droite Rachida Dati est en campagne. Côté macronie, on cherche à modifier le mode de scrutin pour tenter de ravir la ville aux mains d’Anne Hidalgo. Mais à gauche aussi, on réfléchit déjà à la stratégie qu’il faudra mener pour ne pas voir la capitale basculer vers Les Républicains ou Renaissance. Le nouveau sénateur communiste et ancien adjoint au logement de la maire de Paris Ian Brossat est de ceux-là. «J’ai envie de me battre pour que Paris reste à gauche. Je vois bien que le climat national pousse vers la droite mais Paris c’est la tolérance, l’ouverture. La ville doit rester un pôle de résistance», si jamais l’extrême droite venait à prendre le pouvoir en 2027, explique-t-il.
«Je veux jouer un rôle»
Pour cela, l’ancienne tête de liste du PCF aux européennes de 2019 a une petite idée. Selon lui, la majorité municipale composée d’élus socialistes, écologistes et communistes, doit partir ensemble dès le premier tour du scrutin. Ce qui veut dire rompre avec le fonctionnement en vigueur à Paris, comme dans de nombreuses villes, qui consiste à voir les écologistes se présenter face au PS (allié au PCF), avant de