«Il ne faut pas politiser le sport», a jugé Emmanuel Macron à deux jours du lancement du «Mondial de la honte» au Qatar. Affirmant que c’est lors de l’attribution d’une compétition à tel ou tel pays et non lors de la tenue de l’événement qu’il faut, si cela se justifie, s’émouvoir et dénoncer tel ou tel choix. Manière de renvoyer le sujet politique à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, fervent partisan d’une Coupe du monde au Qatar. C’est un peu court et, pour tout dire, assez grossier comme façon de poser le sujet. Certes, c’est bien la très néfaste Fifa et non les joueurs qu’il s’agit de blâmer pour avoir fait de la politique (et bien sûr du business) en désignant, dans des conditions qui font l’objet de moult enquêtes pour corruption, l’émirat gazier comme pays organisateur de cette Coupe du monde, après la Russie de Poutine en 20
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
«Ne pas politiser le sport» : Macron «en même temps» hypocrite et à côté de la plaque
Article réservé aux abonnés
Emmanuel Macron lors de la finale du Mondial 2018, en Russie. (Alexei Nikolsky/SIPA)
publié le 17 novembre 2022 à 14h30
Dans la même rubrique