La justice a tranché en faveur d’Eric Zemmour. Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle de 2022 a été relaxé ce jeudi 18 septembre des accusations de «contestation de crime contre l’humanité». L’ancien journaliste du Figaro avait qualifié de «légende» la déportation des homosexuels par le IIIe Reich en France, dans son essai La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré, 2021). Neuf associations – d’Adheos à SOS Homophobie en passant par la Ligue des droits de l’homme – s’étaient portées partie civile, dénonçant des propos «clairement négationnistes». Elles ont été déboutées, mais annoncent à Libé faire appel de la décision.
Dans cet ouvrage, où le patron de Reconquête fait surtout son propre panégyrique, il écrivait sans ciller : «La déportation en France d’homosexuels en raison de leur orientation sexuelle, comme on dit aujourd’hui, est une légende.» Une pirouette, expliquait-il, pour mieux tacler Jean-François Copé, ex-patron de l’UMP, qui avait sanctionné le député