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Négociations sur les retraites : à chaque refus, le PS revoit ses exigences à la baisse et repart pour un tour

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Le PS déploie des trésors de contorsion pour finalement obtenir de Bayrou une raison de ne pas le censurer, lui réclamant de nouvelles «réponses claires» sur les retraites d’ici au vote de la motion de censure de la gauche.
Au centre, Olivier Faure, député et premier secrétaire du PS, à l'Assemblée nationale le 14 janvier 2025. (Albert Facelly/Libération)
publié le 15 janvier 2025 à 11h52

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A l’origine, le Parti socialiste réclamait «l’abrogation de la réforme des retraites», en accord avec le programme du Nouveau Front populaire (NFP). Puis, au cours de leurs négociations avec le gouvernement Bayrou et comprenant que ça n’arriverait pas, ils se sont rabattus sur une simple «suspension», exigeant d’entendre ce terme dans la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre. Sinon, la censure tomberait. Finalement, ils étaient même OK pour une simple conférence sociale dès ce vendredi 17 janvier…

De fait, mardi, François Bayrou a rejeté l’idée d’une suspension, proposant de réunir les syndicats et le patronat pour rediscuter de la question des retraites sans aucun «tabou». Mais attention, en l’absence d’accord entre les partenaires sociaux, c’est bien la réforme de 2023 «qui s’appliquera». Ça, ce n’était pas dealé. Or on voit bien mal le Medef toper pour annuler le report de l’âge légal à 64 ans…

Des parents qui comptent «jusqu’à trois»

Voilà qui devrait mécaniquement pousser les socialistes à remballer leur accord de non-censure. Non ? Eh bien non. Ou plutôt p’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’non. Malgré