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Libération
Reportage

Nervis violents et saluts nazis : l’extrême droite a défilé dans Paris ce samedi

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Un millier de militants ultra-radicaux ont défilé samedi dans le VIe arrondissement à l’appel du «C9M». Une manifestation que les autorités avaient en vain tenté d’interdire, et qui s’est conclue sur des saluts nazis.
Rue d'Assas, lors du défilé des militants néofascistes à Paris, ce 10 mai 2025. (Denis Allard/Libération)
par Maxime Macé, Pierre Plottu et photos Denis Allard
publié le 10 mai 2025 à 21h43

Beaucoup de passants n’en croyaient pas leurs yeux. Un défilé d’extrême droite aux allures miliciennes a vu marcher un millier de militants sous de grandes bannières noires à croix celtique, ce samedi 10 mai à Paris. A l’issue de ce défilé annuel du «Comité du 9 Mai» (C9M), quelques figures de la mouvance se sont retrouvées dans la cour privée d’un immeuble de la rue des Chartreux (VIe arrondissement). A l’abri des regards, les participants y ont successivement tendu le bras, selon des images des faits obtenues par Libération. Les badauds avaient vu juste, qui s’indignaient quelques minutes plus tôt de ce défilé «nazi» en plein Paris.

Vers 15 heures, dans le quartier chic de Port-Royal, sur une place bordant la rue d’Assas, des centaines de militants d’extrême droite avaient commencé à serrer les rangs, encadrés de loin par la police mais surtout par un service d’ordre de gros bras pour la plupart cagoulés. Se trouvait là le gotha de la mouvance, à l’image de Marc de Cacqueray-Valménier, 26 ans et ultraviolent, leader des «nationalistes-révolutionnaires» français et de leur groupe phare historique, le GUD. Mai