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NFP bloqué : Marine Tondelier Verte de rage, Sandrine Rousseau désolée, Benoît Payan appelle à l’humilité

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Les voix excédées et honteuses commencent à s’élever à gauche ce mercredi 17 juillet pour dénoncer l’incapacité du Nouveau Front populaire à se mettre d’accord sur un ou une Première ministre commune.
Marine Tondelier, le 8 juillet 2024 à Paris. (Yara Nardi/Reuters)
publié le 17 juillet 2024 à 9h16

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Invitée de France 2 ce mercredi 17 juillet, Marine Tondelier résume assez bien le sentiment qui peut oppresser pas mal d’électeurs de gauche en cette mi-juillet : «Je suis en colère, je suis écœurée, j’en ai marre, je suis fatiguée parce que ça fait quand même six semaines qu’on y est et je suis désolée du spectacle qu’on donne aux Français», lâche la secrétaire nationale des Ecologistes.

Un constat partagé par sa collègue verte Sandrine Rousseau sur LCI : «J’en suis presque à dire aux téléspectateurs : “Excusez-nous du spectacle que l’on donne en ce moment. On n’est pas du tout à la hauteur. On a suscité un espoir. Là, c’est très décevant, la période.”» La situation actuelle, avec des membres du Nouveau Front populaire infoutus de se mettre d’accord sur un nom de Premier ministrable et s’envoyant vacherie sur vacherie par réseaux sociaux interposés, a de quoi épuiser, c’est vrai.

«Certes la gauche a gagné, mais il faut avoir un peu d’humilité, un peu de respect», affirme quant à lui Benoît Payan ce mercredi matin, invité sur le plateau de la matinale de TF1. Le maire PS de Marseille déplore notamment les bisbilles internes qui agitent le Nouveau Front populaire affichées sur les réseaux sociaux, à l’instar du tweet de la députée insoumise