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Le cordon, quel cordon ? Fidèle à sa ligne de conduite depuis le début de la législature à l’Assemblée, le groupe LR n’aura pas de rougeurs pour voter des textes du RN. C’est ce qu’a affirmé son président, Olivier Marleix, en vue de la niche du groupe d’extrême droite calée le 12 octobre. Le parti lepéniste utilise cette journée au cours de laquelle un groupe d’opposition peut mettre à l’ordre du jour ses propositions pour tenter de piéger ses adversaires. Ce jour-là, les frontistes ont notamment prévu de défendre un texte copié-collé sur la droite, visant à «supprimer ou à suspendre les allocations familiales pour les parents d’enfants criminels ou délinquants».

Soit ce qu’avait proposé, dans les mêmes termes, le patron de LR, Eric Ciotti, au lendemain des émeutes. Seule infime différence : le RN souhaite que la décision soit prise par le préfet quand la droite laisse la main au juge. Le groupe de droite prévoit aussi de laisser une chance aux parents, en fixant des obligations au mineur poursuivi. «Les LR sont