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Interview

Nicolas Mayer-Rossignol sur l’union avec LFI : «Ce n’est pas une question politicienne, c’est une vraie question de principe»

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Pour le maire PS de Rouen, le chef des socialistes, Olivier Faure, doit acter la rupture de l’alliance avec La France insoumise. Il n’est selon lui plus possible pour son parti de «travailler avec des personnes incapables de qualifier le terrorisme pour ce qu’il est et le dénoncer».
Nicolas Mayer-Rossignol à Montpellier, le 3 juin. (David Richard/Transit pour Libération)
publié le 11 octobre 2023 à 19h25

Raté… Du moins pour l’instant. Opposé depuis le début de la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes) à toute relation avec la France insoumise (LFI), le courant socialiste Refondations – celui de la maire de Paris, Anne Hidalgo – espérait profiter de la crise engendrée par les réactions au sein du mouvement mélenchoniste depuis samedi 7 octobre et l’offensive terroriste du Hamas dans le sud d’Israël. Mardi 10 octobre, le camp du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a proposé une résolution «demandant la suspension de tout travail collectif avec LFI». Proposition refusée par la direction avec l’appui de l’autre courant anti-Nupes du PS, celui de la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy. La question doit être reposée samedi lors d’un conseil national. Auprès de Libé, Mayer-Rossignol explique qu’après avoir eu une expression claire condamnant les positions insoumises, son parti doit désormais passer «aux actes».

Vous espériez acter la suspension des relations avec LFI lors du bureau national du PS mardi soir. Cela n’a pas été le cas. Le regrettez-vous ?

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