«Marcher séparément, frapper ensemble.» Comme souvent, les militants d’extrême droite ont piqué à la gauche une de ses vieilles recettes. Théorisée par Léon Trotski, celle-ci est remise au goût du jour par les cadres néofascistes pour gêner les réponses policières, judiciaire et administrative à leur activisme raciste et violent. Avec des effets très palpables, notamment une inflation du nombre de bandes violentes sévissant sur une grande partie du territoire. Si ce processus de dissémination, faisant suite aux dissolutions de grandes franchises nationales intervenues ces dernières années, a été mis en branle dès 2019, il est désormais généralisé : partout, on prend les mêmes et on recommence, comme en témoigne la troisième édition de notre cartographie des groupuscules, suite d’un recensement
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Notre carte interactive des groupuscules d’extrême droite en France : la mouvance veut se diviser pour mieux régner
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«Libé» publie une nouvelle édition de sa carte des mouvements d’extrême droite radicale actifs en France. Depuis 2019, leur stratégie est claire et méthodique : éclater les organisations, multiplier les paravents et séparer militance et actions violentes pour perturber la réponse de l’Etat.
(Alice Clair)
ParMaxime Macé
Journaliste politique
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Pierre PlottuJournaliste politique
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Alice ClairJournaliste - Infographie
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Savinien de RivetJournaliste - Infographie
Publié le 20/10/2025 à 14h46
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