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«Nous avons un peu disparu des discussions» : les Ecologistes peinent à peser sur la gauche

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Malgré la percée médiatique de Marine Tondelier cet été, les Ecologistes peinent à apparaître comme une force motrice à gauche. Pour les socialistes et les insoumis, les verts devront tôt ou tard trancher entre les deux partis qui se disputent le leadership.
La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, à Blois le 30 août. (Serge Tenani/Hans Lucas. AFP)
publié le 7 novembre 2024 à 10h19

Chiffres à l’appui, Marine Tondelier l’assure : les Ecologistes ne se seraient jamais aussi bien portés. La preuve, en ce début de mois de novembre, le parti qu’elle dirige depuis décembre 2022 a dépassé la barre des 18 000 adhérents et des 200 000 soutiens. «Le nombre de personnes qui ont adhéré depuis l’été est plus élevé que le nombre total d’encartés en 2017», souligne-t-elle. L’époque où la secrétaire nationale connaissait tous les membres de son parti par leur prénom serait donc révolue. D’autant que «jamais nous n’avons eu autant d’élus écolos à tous les niveaux», poursuit l’élue municipale d’opposition à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Outre les municipales de 2020 qui ont vu les verts conquérir des grandes villes comme Bordeaux, Lyon ou Strasbourg, les écolos comptent aujourd’hui 38 députés à l’Assemblée, contre 21 avant la dissolution. Une belle performance, pense-t-on dans le parti, surtout après le fiasco des européennes et les 5,5 % de la tête de liste Marie Toussaint.

Visiblement, cela ne suffit pas. Malgré des éléments statistiques en hausse, et une actualité tristement rythmée par l’apparition de catastrophes naturelles partout sur le globe, les Ecologistes peinent à se faire entendre en cette fin d’année 2024. Eux qui ont longtemps prêché dans le désert pour prévenir des risques du ré