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«Nous le ferons» : Lucie Castets tente de lever les doutes sur la promesse d’un smic à 1 600 euros

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La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon a tenu à préciser sa position sur l’augmentation du smic. Une mise au point qui illustre les divergences, non pas sur le fond, mais le timing d’adoption de cette mesure si la gauche était appelée aux responsabilités.
Lucie Castets à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), lors d'une visite de l'usine Duralex le 31 juillet 2024. (ROMAIN GAUTIER/Hans Lucas via AFP)
publié le 15 août 2024 à 16h13

C’est loin comment un «horizon» ? On s’est posé cette question en lisant, mardi 13 août au soir, l’interview de Lucie Castets dans le Parisien. La prétendante du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de Première ministre y explique que les promesses de rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune et de porter le smic à 1 600 euros «reste[nt] des horizons». Ce qui a soulevé un certain trouble à gauche, en particulier chez plusieurs responsables et militants de La France insoumise, qui pensaient déceler dans la formulation de la candidate des reculs avant même d’être appelée à gouverner.

«On a un objectif clair d’amélioration significative du pouvoir d’achat, ce sera bon pour l’économie et les patrons le savent», expliquait-elle dans le quotidien sans préciser quel serait «l’horizon» d’une augmentation du salaire minimum. «Sur les modalités de mise en œuvre, il faudra en parler avec les partenaires sociaux à qui on veut redonner la main.» Moins de deux jours plus tard et pour tenter de dissiper tout malentendu