Le temps s’est arrêté à Blois. Il y a exactement un an, alors que la France était sans gouvernement, les socialistes ouvraient leur CamPuS de rentrée sur un dédale de questions : fallait-il continuer à appeler à la nomination de Lucie Castets à Matignon malgré le refus d’Emmanuel Macron ? Pousser une candidature hors du Nouveau Front populaire ? Un an plus tard, ils sont encore là, à chercher la clé du prochain gouvernement. Même s’ils ont fait savoir qu’ils iraient voir François Bayrou la semaine prochaine, tout le monde a acté la chute du Premier ministre.
Différence de taille, cette année les socialistes affichent une relative unité. Dans toutes les sensibilités, on affirme aujourd’hui que la gauche doit gouverner mais qu’elle devra, faute de majorité, trouver des compromis avec le camp présidentiel. Si les socialistes