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Enlisement

Après le retrait de Laurence Tubiana, le Nouveau Front populaire au point mort

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Dans un communiqué publié ce lundi 22 juillet, la diplomate «prend acte» que son nom ne fait pas consensus au sein de l’alliance et «adresse tous [ses] vœux de réussite» à la coalition. Quinze jours après son inattendu succès aux législatives, la gauche n’a donc pas avancé d’un pouce.
Laurence Tubiana le 29 juin 2020 à l'Elysée. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 22 juillet 2024 à 10h51
(mis à jour le 22 juillet 2024 à 17h13)

Retour à la case départ. Plus de quinze jours après le second tour des législatives qui a vu le Nouveau Front populaire arriver en tête, la gauche a dû rayer ce lundi 22 juillet un nouveau nom de la liste de ses possibles candidats à Matignon. L’ancienne négociatrice pour la COP 21 Laurence Tubiana a annoncé son retrait, observant que son nom ne fait pas consensus au sein de l’alliance des gauches : soutenue par les socialistes, les écologistes et les communistes, elle ne l’était pas, en revanche, par La France insoumise, qui la jugeait encore trop «Macron-compatible» et doutait de sa détermination à défendre l’intégralité du programme du NFP. «Je constate que mon nom a rencontré des oppositions au sein du NFP. Tout cela ne semble plus mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin, a-t-elle écrit dans un communiqué publié lundi matin sur X. J’en prends acte et leur adresse tous mes vœux de réussite.»

Le nom de la haute fonctionnaire avait été proposé une semaine plus tôt par le Parti socialiste, qui venait de son côté de refuser celui de la présidente du conseil régional de la Réunion,