Emmanuel Macron ne tient plus rien. Y compris les ultimatums qu’il s’est fixés. Le successeur de Sébastien Lecornu, n’était toujours pas connu vendredi à 21 h 30, au moment de notre bouclage. L’Elysée promettait pourtant une annonce vendredi avant 20 heures. Et avait assuré mercredi soir que le Président trouverait à Matignon un nouveau locataire sous «48 heures». Dans la matinée, si quelques noms de Premier-ministrables circulaient encore (dont celui du centriste Jean-Louis Borloo, que certains proches du Président tentaient de pousser), c’est l’hypothèse d’une renomination de Sébastien Lecornu qui semblait tenir la corde. Pourquoi ne pas essorer encore ce fidèle d’Emmanuel Macron ? «Ma mission est terminée», semblait toutefois supplier, mercredi sur le plateau du JT de France 2, celui qui a démissionné lundi, constatant l’implosion de son gouvernement et les caprices de la droite, et dû mener une ultime mission de concertations pour tenter de décrocher un introuvable accord entre forces politiques. Sa reconduction, certes baroque à l’issue d’une semaine qui a envoyé dans le décor son socle commun, tentait le chef de
Analyse 
Nouveau Premier ministre : Y a quelqu’un ? Revenez demain !
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Au terme d’une semaine de crise politique intense, Emmanuel Macron n’est pas parvenu, ce vendredi 10 octobre, à nommer le successeur de Sébastien Lecornu, comme il l’avait pourtant promis.
Edouard Philippe (Horizons) et Marc Fesneau (Modem) à l'Elysée, le 10 octobre. (LUDOVIC MARIN/AFP)
ParVictor Boiteau
Journaliste politique
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Publié le 10/10/2025 à 21h38
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