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Interview

Nouvelle-Calédonie : «Est-ce qu’un accord politique sans le FLNKS, ça existe ? A mon avis, non»

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Signataire de l’accord de Bougival, le président de l’Eveil océanien, Milakulo Tukumuli, juge ce compromis essentiel, mais s’inquiète des conséquences de la mise à l’écart de la principale force indépendantiste.

Le président de l'Eveil océanien, Milakulo Tukumuli, et le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, à l'occasion de la réunion du comité éditorial au Haut-Commissariat de France à Nouméa, le 23 août 2025. (Mathieu Macias/MMIIAS. ABACA)
ParBaptiste Gouret
Correspondant à Nouméa
Publié le 26/08/2025 à 14h53

Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a quitté Nouméa sans – pour l’instant – convaincre le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) d’apposer sa signature sur l’accord de Bougival acté en juillet mais rejeté quelques jours plus tard par la principale force indépendantiste de l’archipel. Milakulo Tukumuli, président de l’Eveil océanien (ni indépendantiste, ni non-indépendantiste), estime qu’il faut désormais tout faire pour les convaincre de revenir à la table des négociations, quitte à retarder le processus engagé par le gouvernement.

Le ministre des Outre-mer se dit déterminé à mettre en œuvre l’accord de Bougival, malgré l’opposition du FLNKS. Est-ce la bonne méthode ?

L’accord de Matignon s’est fait avec le