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Négociations

Nouvelle-Calédonie : exécutif local et syndicats se divisent aussi sur la réforme de l’économie

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Dirigé par les non-indépendantistes, le gouvernement calédonien pratique une politique de l’offre pour relancer l’activité sur l’archipel, toujours plombée par les émeutes de mai 2024. Une méthode taxée d’opportuniste par des syndicats, face à un modèle à bout de souffle.
Les violences de mai 2024 ont fait chuter de 10 à 15 % le PIB de la Nouvelle-Calédonie. (Gill Chabaud/Abaca)
par Baptiste Gouret, Correspondant à Nouméa
publié le 2 juillet 2025 à 8h17

En marge de négociations politiques qui devraient capter toute l’attention, un «collège économique et social» s’ouvrira, jeudi 3 juillet, lors du sommet de la Nouvelle-Calédonie organisé à Paris. Loin du Hilton de Bougival (Yvelines), où s’enfermeront les délégations pour trouver une issue politique à la crise que traverse l’archipel depuis les émeutes de mai 2024, les forces économiques et sociales du «Caillou» se réuniront au ministère des Outre-Mer, rue Oudinot, dans le VIIe arrondissement de Paris, pour plancher sur la relance d’une économie moribonde. «Sans redressement économique, sans paix civile et sans justice sociale, un accord politique serait boiteux», disait déjà