Pas de fumée blanche au terme du «conclave» néo-calédonien. Entamé lundi 5 mai, le troisième cycle de négociations depuis la reprise des échanges entre indépendantistes et loyalistes, fin février, se voulait celui de la dernière chance, en présence du ministre des Outre-Mer, Manuel Valls, arrivé une dizaine de jours plus tôt dans l’archipel. Après trois jours de discussions souvent houleuses menées du 5 au 7 mai dans l’intimité du Sheraton de Deva, un hôtel de luxe situé à environ deux heures de Nouméa, «nous devons constater avec franchise qu’aucun accord n’a été conclu», a reconnu Valls, jeudi 8 mai, avant son retour vers la métropole.
Le ministre avait décidé de délocaliser les négociations loin de la capitale dans l’espoir d’apaiser les échanges qui s’étaient tendus à l’approche de cette nouvelle séquence. Vendredi 2 mai, les représentants des loyalistes et du Rassemblement-Les Républicains, les deux formations les plus dures des non-indépendantistes, étaient sortis furieux d’une première rencontre avec le ministre. En cause : le projet d’accord remis par Manuel Valls aux délégations calédoniennes. Approuvé par l’e