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Nouvelle-Calédonie : le député Renaissance Eric Bothorel trouve «contre-productif» l’interdiction de TikTok

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Pour tenter d’endiguer les émeutes en Nouvelle-Calédonie, l'exécutif a interdit le réseau social TikTok dans l'archipel, qui vise à limiter notamment les contacts entre émeutiers. (Mike Blake/REUTERS)
publié le 16 mai 2024 à 11h33

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Mauvaise idée

Etat d’urgence, déploiement de militaires et… interdiction de TikTok. L’exécutif a pris de nombreuses mesures mercredi 15 mai pour tenter d’endiguer les émeutes en Nouvelle-Calédonie. L’interdiction du réseau social chinois vise à limiter notamment les contacts entre émeutiers. Cette interdiction «est en vigueur» et «fonctionne opérationnellement» sur les téléphones portables dans l’archipel, a précisé Matignon à l’AFP. Cette mesure d’interdiction intervient également sur fond de crainte d’ingérences et de désinformation sur les réseaux sociaux venant de pays étrangers qui chercheraient à attiser les tensions, ont indiqué des sources gouvernementales et de sécurité, évoquant des pays comme la Chine ou l’Azerbaïdjan. Sur le réseau X (anciennement Twitter), le juriste Nicolas Hervieu a estimé qu’il s’agissait d’une décision «sans précédent