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Outre-mer

Nouvelle-Calédonie : le possible report de la réforme électorale au cœur de la visite de Macron

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Les forces locales guettent l’arrivée du chef de l’Etat à Nouméa. Les loyalistes modérés et les indépendantistes le pressent de reporter ou renoncer à la réforme du corps électoral qui a mis le feu aux poudres ; les loyalistes durs refusent de l’envisager.
Emmanuel Macron lors de son départ, à Orly le 21 mai 2024. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 22 mai 2024 à 13h51

Ils attendent de pied ferme l’avion présidentiel. Après dix jours d’émeutes, les élus de Nouvelle-Calédonie veulent se faire entendre d’Emmanuel Macron, qui doit atterrir à Nouméa dans la nuit de mercredi à jeudi. Le chef de l’Etat doit installer une «mission» à l’objet encore flou ; il constatera aussi les dégâts accumulés depuis le 13 mai à Nouméa où la dernière nuit, bien que jugée «plus calme que la précédente» par les autorités, a vu brûler deux écoles et 300 véhicules d’un concessionnaire.

Dans ce contexte, il est temps de «faire une pause», répète inlassablement Sonia Lagarde depuis une semaine. «Madame le maire» de Nouméa, comme elle tient à être appelée, est favorable au dégel du corps électoral, à l’instar de tout le camp loyaliste. Mais elle demande à Emmanuel Macron de renoncer à convoquer le Congrès qui doit l’entériner avant la fin du mois de juin. Le Président avait év