Manuel Valls doit-il se préparer à une déconvenue sur le dossier calédonien ? Alors qu’il avait salué un «engagement majeur» après la signature du texte négocié dans un grand hôtel de Bougival (Yvelines) le 12 juillet, après neuf jours de discussion, le ministre des Outre-mer voit les négociations entre indépendantistes et non-indépendantistes lui échapper alors qu’il avait, contrairement à ses prédécesseurs, réussi à remettre autour d’une table deux camps fracturés par les émeutes de 2024. Jeudi 31 juillet, l’Union calédonienne (UC), principale composante du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a rejeté l’accord. «Ce document n’est pas un équilibre des deux visions mais semble être un leurre de souveraineté permettant le maintien de la Nouvelle-Calédonie française», est-il