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Outre-Mer

Nouvelle-Calédonie : l’ex- «prisonnier politique» Christian Téin décidé à «fermer la parenthèse coloniale de notre histoire»

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Libéré le 12 juin après un an à l’isolement et toujours mis en examen notamment pour «association de malfaiteurs», le leader kanak est revenu ce mercredi 18 juin sur sa détention et l’avenir de la cause indépendantiste.
Christian Téin à Montpellier mercredi 18 juin. (Gabriel Bouys /AFP)
publié le 18 juin 2025 à 19h29

«C’est cher la liberté.» Les premiers mots de Christian Téin l’ont replongé dans ce «moment humainement difficile à passer», qu’il ne «souhaite à personne de vivre». Une «garde à vue compliquée» suivie d’un «transfert en avion menotté» à la paroi d’un avion militaire durant une trentaine d’heures, puis une année à l’isolement au centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin), à 17 000 km de la Nouvelle-Calédonie. Si loin de sa terre, des siens et de la «lutte». «Ce n’est pas possible au XXIe siècle d’avoir cette situation pour un grand pays des Lumières comme la France», a estimé celui qui s’est «organisé mentalement» pour «tenir le coup».

Le 12 juin, après plusieurs tentatives infructueuses de ses avocats, le leader kanak de la Cellule de coordination des actions sur le terrain (CCAT) a été