«C’est cher la liberté.» Les premiers mots de Christian Téin l’ont replongé dans ce «moment humainement difficile à passer», qu’il ne «souhaite à personne de vivre». Une «garde à vue compliquée» suivie d’un «transfert en avion menotté» à la paroi d’un avion militaire durant une trentaine d’heures, puis une année à l’isolement au centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin), à 17 000 km de la Nouvelle-Calédonie. Si loin de sa terre, des siens et de la «lutte». «Ce n’est pas possible au XXIe siècle d’avoir cette situation pour un grand pays des Lumières comme la France», a estimé celui qui s’est «organisé mentalement» pour «tenir le coup».
Le 12 juin, après plusieurs tentatives infructueuses de ses avocats, le leader kanak de la Cellule de coordination des actions sur le terrain (CCAT) a été