La Nouvelle-Calédonie est-elle à quelques semaines d’un nouvel accord institutionnel, synonyme de sortie de crise ? Près d’un an après des émeutes qui continuent de tourmenter l’archipel, «je crois que nous avons franchi un pas décisif», a affirmé Manuel Valls à la presse, mardi 1er avril, au terme d’une nouvelle séquence de négociations politiques. Le ministre des Outre-mer était de retour sur le territoire, un mois après un premier déplacement durant lequel il était parvenu à réunir autour d’une même table des indépendantistes et des loyalistes en froid depuis plusieurs années. Les échanges, entamés samedi, ont duré quatre jours et se sont focalisés sur un «projet d’accord» présenté par Manuel Valls aux délégations.
Inspiré d’une première synthèse des discussions menées lors de son précédent séjour, ce document «a fait l’objet d’échanges de qualité, en bilatérale comme en plénière, permettant aux délégations de mettre en lumière leurs convergences et leurs divergences», a salué le ministre d’Etat, sans s’étendre sur son contenu. Ce projet d’accord a en effet vocation à «rester entre les main