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Décryptage

Nouvelle-Calédonie : un référendum qui agite les partis politiques dans l’Hexagone

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Référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédoniedossier
Alors qu’à droite et à l’extrême droite, on milite clairement pour le maintien de l’île dans la République, le gouvernement explique ne pas avoir à prendre parti, tout en montrant une préférence pour une Nouvelle-Calédonie française. A gauche, la neutralité est de mise.
Des panneaux électoraux à Nouméa, ce vendredi. (Theo Rouby /AFP)
publié le 10 décembre 2021 à 15h10
(mis à jour le 10 décembre 2021 à 17h16)

On s’achemine vers la fin d’un processus long de plus trois décennies. Dimanche, les Calédoniens inscrits sur la liste électorale spéciale pour la consultation référendaire (LESC) en vue du référendum sur l’autodétermination de la collectivité d’outre-mer sont appelés aux urnes pour la troisième fois en trois ans. Comme le 4 novembre 2018 et le 4 octobre 2020, ils devront répondre à la question : «Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?». Interrogation à laquelle ils avaient répondu «non» à 56,7 % lors de la première consultation et à 53,3 % lors de la deuxième. Dimanche, ils seront donc 185 004 Calédoniens à se prononcer. Ce qui n’empêche pas de nombreux responsables politiques de prendre part au débat, y compris à plus de 16 000 kilomètres de Nouméa.

A commencer par l’extrême droite. A l’approche du scrutin du 12 décembre, les candidats les plus droitiers de la prochaine élection présidentielle, Eric Zemmour et Marine Le Pen, y sont allés de leur vidéo sur les réseaux sociaux pour lancer clairement un appel au «Non». Dans la bouche du candi