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Nouvelle-Calédonie : un trio de hauts fonctionnaires pressenti pour tenter de dénouer la crise

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Si les noms d’Edouard Philippe, de Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet ont circulé, l’Elysée miserait sur une brochette beaucoup moins «politique» pour constituer «l’équipe de contact» sur laquelle il mise pour résoudre la crise institutionnelle dans l’archipel.
A Nouméa, mardi. (Théo Rouby/AFP)
publié le 22 mai 2024 à 8h49

Facilement convaincu qu’il peut venir à bout, en personne et séance tenante, de toutes les situations délicates, Emmanuel Macron a sauté dans l’avion mardi soir pour Nouméa. Il compte néanmoins s’en remettre à des médiateurs pour aider indépendantistes et non indépendantistes à renouer le dialogue. Pas trop politique, la mission… pardon, «l’équipe de contact», nuance l’Élysée. Si son nom est souvent revenu, ce n’est pas Édouard Philippe, dernier Premier ministre à avoir traité ce dossier, qui mènera cette tâche complexe et délicate. Pas non plus le tandem des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet.

Selon nos informations et celles de Politico, l’Élysée réfléchissait à désigner un trio de hauts fonctionnaires : deux préfets, Frédéric Potier (conseiller outre-mer de Manuel Valls à Matignon) et Rémi Bastille (qui a travaillé auprès du Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie), ainsi qu’Eric Thiers, actuel directeur de cabinet de la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet. Cet ancien conseiller institutions d’Emmanuel Macron a planché sur plusieurs tentatives de révisions constitutionnelles et donc sur la question de la Nouvelle-Calédonie.