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Nul en géo, Jordan Bardella n’est pas non plus une flèche en droit

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Depuis la condamnation de Marine Le Pen, le président du RN tente de se dépêtrer de ses propres déclarations sur la nécessité d’un casier vierge pour être élu du parti d’extrême droite.
Jordan Bardella lors du meeting en soutien à Marine Le Pen, à Paris, le 6 avril. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 7 avril 2025 à 13h15

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La «tête haute» et les «mains propres» ? Les huiles d’extrême droite se sont prises en boomerang leurs déclarations passées où elles militaient pour plus de probité et d’honnêteté en politique. Jordan Bardella le premier, lui qui en novembre, assurait sur BFM TV que «ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire est une règle numéro 1 lorsqu’on souhaite être parlementaire de la République». Voilà qui tombe mal : on imagine mal le président du RN vouloir un casier vierge pour ses candidats aux législatives mais pas pour sa candidate à la présidentielle.

Sur LCI jeudi 3 avril, le président du RN a dû faire machine arrière. Pas question de donner l’impression de pousser «Marine» dans les orties. Bardella a rebroussé chemin mais tout en donnant l’air de poursuivre sa route – c’est un talent. Alors que David Pujadas lui demande si, pour candidater sous les couleurs du RN, il faut avoir «un casier judiciaire vierge», Bardella répond : «Je pa